Assemblée Générale UN GEM-FRANCE

Pour des raisons de disponibilité de salles à l'ETHIC ETAP de LYON, nous avons été contraints de modifier la date de notre A.G. elle se déroulera le
VENDREDI 18 SEPTEMBRE au même endroit
(voir les détails sur le site www.ungf.net)
Nous avons fait le tour de nos adhérents et il y aura du monde c'est sûr. Cette assemblée générale est ouverte. Nous y accueillerons aussi les représentants des GEM non adhérents désireux d'y participer s'ils se manifestent, nous donnent les noms et prénoms des personnes qu'ils auront mandatées.
Deux temps y seront ménagés :
le matin faire connaissance, se présenter, parler de son expérience.
Les questionnaires en retour et les problématiques du terrain qui y seront exposées de façon récurentes donneront lieu à un débat.

l'après-midi : AG.

ATTENTION POUR RESERVER VOS CHAMBRES. Cet hébergement rencontre un grand succès et les réservations partent très vite. Nous venons d'en avoir la preuve avec la location de la salle.
Amitiés à tous.
Maïté

sans le savoir Maithé tu entres de plein fouet dans la problématique d'aube. J'ai soumis notre projet à mon CA ainsi que notre adhésion à Argos 2001.
l'acceuil est plus que réservé (peur de la réaction de la fnapsy,égocentrisme sur aube, peur de confusion entre aube et argos "nous ne sommes pas tous bipolaires") et indécision sur qui va faire quoi. Lors de la dernière réunion j'ai posé la question sur la participation d'aube: réponse" on va y réfléchir"!! j'ai donc actuellement dux personnes sures et d'autres qui se tâtent ne comprenant pas l'intérêt d'une telle manifestation ou s'en foutant complètement! Dur, vraiment très dur de "diriger" ce bureau, il me faut tout gérer! de l'achat de PQ à la rencontre avec les responsables qu'ils soient politiques ou instiutionnels. Si tu rajoutes à celà l'écrasante présence de l'unafam qui occupe ttes les places sans y faiire beaucoup et son refus même de nous associer à des réflexions telles que l'améloration de la prise en charge des patients à la sortie d'une hospitalisation, tu comprendras mon désarroi et mon inquiètude. Où va AUBE? JE NE SAIS PAS!! Où vais je moi? directement vers la case suicide, hospitalisation, démission, je n'ai pas encore choisi (mais est ce vraiment un choix?).
Voilà tout cela pour vous dire que je ne suis même pas sûr d'être présent à Lyon car j' ai demandé une cure du côté de Montauban. Mais je reste solidaire. A vous de voir si j'ai ma place au sein du CA de l'UNGF voir du bureau...

Ta place est d'autant plus utile auprès de nous qu'il y a nombre de GEM qui souffrent de ces tiraillements.
Il est difficile à des adhérents de se sentir suffisamment en confiance pour s'investir dans des responsabilités et même d'exprimer de vrais désirs quand le capitaine est discuté tout le temps et que la barque louvoie sur des chemins contradictoires.
Je crois qu'il y a besoin d'une réflexion approfondie sur cet aspect des choses.
De se poser les questions inépuisables : POUR "QUOI" un GEM mais aussi POUR "QUI".
Ce qui est en construction c'est une culture commune à partager entre tous les GEM de bonne volonté.
Et le premier postulat que nous pourrions adopter c'est : le GEM est un lieu où se construit de l'autonomie. Et de réfléchir ensemble sur ce qu'est l'autonomie pour une personne qui vient là compenser son handicap.
De quelle façon les responsables (toujours provisoires) facilitent cet accès et avec quels moyens.
Lorsque les trois protagonistes ont proposé ce concept c'était avec des préoccupations et des convictions spécifiques en admettant comme élément fédérateur prioritaire : l'insertion sociale.
Parlons en. Voyons ce qu'ensemble, sur le terrain, nous pouvons construire sur ce terrain.
Pour les familles ce sera peut-être trouver un répit en toute sécurité pour leurs proches,celle-ci étant assurée principalement par des professionnels formés,
Pour les usagers c'est évoluer dans des lieux non stigmatisants où mettre de côté la souffrance et la maladie, pour retrouver une vie sociale et citoyenne,
Pour les soignants c'est soutenir des lieux, inscrits dans le système de soin, qui viendraient pérenniser par le social, les soins d'une bonne clinique.
Pour tous les trois c'est assurer par le parrainage une éthique évitant des dérives sectaires.
Il y a là des éléments tous respectables permettant de construire et de faire évoluer une culture commune enrichissante.
Faisons le.

Les PB qui se posent le sont "à contrario".
- les familles continuant d'y exercer des responsabilités "familiales" de tutelles,
- les usagers cantonnés au statut d'"incapables" se laissant assister,
- les soignants étendant leur cliniques au médico-social y comblant la pénurie des "places".
Mais nous savions qu'il faudrait du temps pour que chacun d'entre nous sorte de ses préoccupations essentiellement partisanes pour arriver à une vision commune du : quoi y faire, pour qui et avec qui le faire, comment le faire.
Trois ans passés c'est le temps nécessaire pour faire le point ensemble, sereinement. Il faut nécessairement que tout le monde y trouve son compte, d'une manière ou d'une autre et si possible en s'accordant.

L'enjeu c'est que ces citoyens qui sont de fait dans la cité parce que c'est là qu'ils s'y soignent, qu'ils y vivent, existent par eux-mêmes et pour de bon et que nous entendions ce qu'ils ont à nous dire.
Parce que s'il y a des personnes qui ont compris tout de suite les GEM ce sont les usagers.