Nous n'avons pas été les seuls à être reçus au Ministère juste les seuls à donner des nouvelles du terrain et des dysfonctionnements remarqués tout au long du chemin.
Bien sûr l'augmentation de la subvention est à l'ordre du jour. Nous la demandons tous.
Bien sûr : l'efficacité des GEM est acquise.
Là un bémol.
Etant donné les différentes sources d'où émane cette appréciation : médicales, institutionnelles, professionnelles, nous pouvons raisonnablement penser que "l'efficacité " est fonction du résultat que l'on attend.
Est-ce une réinsertion dans la cité réussie ? une autonomie largement retrouvée ? un retour à l'emploi ou une remise à niveau ? l'installation dans un chez soi ? ou est-ce la rupture de l'isolement par la fréquentation permanente et exclusive du lieu sur le temps ?
Nous avons fait état d'une absolue nécessité d'un travail du Ministère, de la CNSA et de la DGCS, auprès des Agences régionales de santé. Nous étant aperçu que des gestionnaires locaux ainsi que certaines ARS en responsabilité des GEM n'avaient aucune connaissance approfondie du cahier des charges. Voire ne l'avaient pas lu.
Ce qui faussait complètement l'idée qu'ils avaient de leur mission auprès des GEM. Voire les menaient sur une impasse vis à vis des usagers adhérents et responsables associatifs dans les GEM.
Nous avons suggéré que des sessions de formations auprès des usagers responsables associatifs soient initiées conjointement par les ARS, CREAI, FNARS sur la loi de 1901 et le décret de juillet 2011.
Nous avons insisté sur le rôle d'aide et de soutien des ARS auprès des associations d'usagers dans les GEM.
Pour que ces efforts, qui seront faits, soient efficaces à leur tour, il est absolument nécessaire de revoir le texte à propos des droits et obligations respectifs des gestionnaires et des associations d'usagers concernant les GEM.
Les places et les responsabilités de chacun doivent être davantage éclaircies et certaines situations totalement proscrites parce que sources de conflits d'intérêts.
Enfin, la place et les missions des animateurs doivent être étayées et valorisées en précisant les deux ou trois tâches principales où s'exerce leur coeur de métier. Avec peut-être un modèle de fiche de poste à adapter en fonction du contexte mais sans que soient dévalués les outils acquis dans leurs formations.