Par ordre ce sont les items qui ont le plus retenu l'attention des membres inscrits au forum.
C'est significatif. Ces indications vont servir de fils conducteurs à nos réflexions pour l'élaboration du Guide des bonnes pratiques.
La "démocratie" ce théorème social, philosophique, économique, nous vient de la Grèce antique comme principe d'organisation d'une société.
C'est d'abord une idée. Une utopie. Un idéal. Un risque aussi qui laisse place à la contradiction, à l'alternance et donc à l'opposition.
C'est le principe le plus respectueux de chacun dans la multitude.
Mais il est difficile à mettre en oeuvre. Son plus grand adversaire c'est "l'ego".
En démocratie le pouvoir se décline en responsabilités nécessairement partagées parce qu'il ne peut s'agir d'autre chose que d'un projet collectif.
Tout projet collectif nécessite un fonctionnement démocratique à défaut il devient le champ où s'exerce un pouvoir autoritaire unique sur des personnes assujetties, c-à-d un système féodal, le système utilisé par les sectes.
Il ne suffit pas de l'admettre, il faut le respecter.
Il ne suffit pas de le vouloir il faut être en capacité de le revendiquer.
Quels sont les principes nécessaires à une vie démocratique : la base, le socle ce sont les statuts qui fixent les termes de la loi avec le réglement intérieur qui définit les règles de fontionnement internes et particulières à l'association et que donc tout adhérent doit recevoir, lire, se faire expliquer et qui contiennent toutes les règles à appliquer, les degrés de responsabilité de chacune des instances.
Les comptes-rendus et les procès verbaux de ces différentes réunions ainsi que les Bilans et les documents justificatifs sont accessibles aux adhérents en la ou les personnes qu'ils peuvent déléguer à cette mission.
L'éthique. Il y a eu moitié moins de lecteurs mais tout de même beaucoup s'y sont intéressés. C'est un sujet immatériel par excellenceen ce sens qu'il n'y a pas de preuves objectives à son existence sinon des comportements.
Mais nous pouvons définir ce que nous aimerions trouver dans un projet collectif : le respect, la confidentialité et donc la confiance, c-à-d la courtoisie. En termes génériques mais plus particulièrement fondés sur des bases universelles : humanisme, droits de l'homme, chartes des organismes internationaux, des organismes professionnels,textes législatifs spécifiques, qui serviraient de support en ce qu'ils ont d'essentiels à écrire quelques principes à appliquer par chacun à la place qui est la sienne.
Ces deux domaines fondamentaux bien intégrés par le groupe, appliqués judicieusement avec des mesures cooptées par les personnes concernées d'abord adhérents et dirigeants, suffiraient à se poser en experts sociaux et culturels instruits à l'Université du vivre ensemble.