UN (DES?) GEM EN PERIL

Le Gem Aube a en caisse 2000 euros! pas de quoi assurer la paye de fin de mois!
voici la réponse (très rapide!!) de notre banque

Monsieur Lenoble,
Suite à notre entretien de cet après midi, je viens d’évoquer votre dossier à notre directeur.
Celui-ci m’a confirmé que nous ne délivrons normalement pas de crédit relais aux associations dans le cadre d’attente de subventions et pratiquons de manière sporadique les autorisations de découverts sous couvert de cautions.
Dans l’attente de documents certifiant le versement irrévocable de cette subvention et un complément de dossier nous ne pouvons pour le moment donner une réponse favorable à votre demande.

Je reste à votre disposition.

Bien cordialement

Que faire? mettre la clé sous la porte? un sit in à la dgcs, une grève de la faim

Mon cher Jean-Marc,
Il faut faire une demande d'avance de subvention auprès de l'ARS. Les enveloppes sont arrivées (en principe)en te DEPLACANT, pas de courrier et adresses toi après renseignement, à la personne qui s'occupe des GEM si elle a changé par rapport aux années précédentes. C'est faisable.
Dans un courrier à la DGCS, tu peux éventuellement demandé une attestation comme quoi le GEM bénéfiera d'une subvention 2010, identique à 2009 comme ils nous l'ont assuré lors de notre rendez vous du 7 avril 2010.
Je pense que Maïté réagira aussi à ton courrier et aura peut être d'autres propositions.

Amicalement et bon courage
Anne-Marie

Merci Anne -Marie pour ton soutien! quelques nouvelles: l' ars contactée, nous annonce l'arrivée des subventions fin juin. seul hic notre dossier serait "branlant" . notre correspondante pointe quelques incohérences !!
il me parait nécessaire de prévoir une formation aux demandes de subvention. Notre trésorier (l'ancien soignant) semble l'avoir traitée par dessus la jambe.
Mais est ce que l'ungf existe encore?

Les Canoubiers ont 1500 euros en caisse.
Accusé de réception du dossier de dde de subvention par la DDASS qui dit : votre GEM sera financé mais à hauteur de combien et quand, impossible de le dire, nous n'avons reçu ni les instructions ni les enveloppes 2009.

Il parait, CNIGEM et Mme Finkelstein l'affirment dans plusieurs tribunes, qu'il n'y a aucun souci à se faire. Ce sera à l'identique à quelques euros près et ce sera pile poil à la date habituelle.
Que les Dieux soient loués ces augustes augures et la DGCS aussi.
Mais..
Oui UNGF existe bien et prépare une intervention auprès de l'instance qui nous a reçus en Mars pour avoir :
- un compte-rendu de notre rencontre contenant les assurances que nous avons reçues ce jour là, (document martyr, pas destiné à être publié -bien que nous ne l'ayons pas dérobé et qu'il soit arrivé par mèl- versement rapide et à l'identique etc...)
- réitérer la demande d'être intégrés à la Commission nationale de suive des GEM.
Nous représentons le terrain des GEM.

Bien sûr que nous existons bel et bien. Samedi 5 Juin à l'initiative de GEM-France 50 personnes se sont réunies en un pique-nique géant au Château à Nice et ça discutait ferme. Nous nous sommes séparés sur la promesse de nous rencontrer bientôt à Marseille pour, nous a t'on demandé, " parler des choses qui fâchent ".

maitena a écrit:
Nous nous sommes séparés sur la promesse de nous rencontrer bientôt à Marseille pour, nous a t'on demandé, " parler des choses qui fâchent ".

c'est quoi les sujets qui fachent??

bonjour

pour nous c'est simple , étant nouveau GEM , aucune subvention
et meme aucun courrier de repose a notre demande de subvention par simple politesse
nos autres demandes , conseil general etc , idem

nous sommes a 600 euros de deficit

nous fonctionnons malgré tout avec les moyens du bord et des avances sur trésorerie d'adherents

pascal - Président de l'ile aux possibles - GEM SAINT MAUR (94)

Après 5 ans d'existence,
les Groupes d'Entraide Mutuelle se remplissent vite et bien mais se vident tout aussi rapidement.

De graves incohérences dans leur fonctionnement et leur manque de soutien sont à déplorer.

Nous sommes aussi pris àà la gorge par des questions de trésorerie et nous devons seuls trouver des solutions alors que nous sommes sensés mener une mission proche de celles des services publics...

Nous sommes confrontés à des problématiques semblables à celles des entreprises (personnel, règlementation du travail etc ...) et ne pouvons solliciter le soutien de personne dans ce domaine. Le seul recours, les avocats qui coûtent cher.

On peut vraiment se demander quel est l'avenir des GEM .... en général et comment celui-ci va être organisé à l'avenir...

C"est très inquiétant. La subvention diminue, les coûts augmentent (loyers, salaires, coputs en général) et aucune solution alternative ne nous est proposée ... Comment faire ? C'est un vrai casse-tête.

Voilà ... à suivre mais il y a vraiment de quoi s'inquiéter pour l'avenir de nos adhérents, de leur santé mentale.....

5 ans c'est, dans tout projet entrepris, un moment clé. C'est celui où toutes les questions se posent et notamment celle du "vivre encore".

Comment aborder ce moment à la fois de contentement
-parce que les missions les plus importantes ont été menées à bien avec des résultats probants,
mais aussi de doute et d'incertitude,
-à fortiori dans un contexte économico-psychologique dépressif.
Ce que je veux dire là c'est que cette échéance nous ne pouvons pas en faire l'économie.
Les solutions se trouvent dans la réflexion commune.
C'est un des objectifs de GEM-France : mutualiser nos ressources, réfléchir ensemble aux difficultés, mettre à l'épreuve du raisonnement de tous les solutions envisagées et essayer celles qui nous semblent les plus pertinentes.
Nous avons tout de même eu un résultat de notre rencontre de février dernier au ministère :
- cette année les subventions arrivent à temps et le montant à qqs euros près sont identiques à l'an dernier.

Il fallu exprimer les difficultés du terrain, que la parole soit enfin donnée aux personnes du terrain, celles qui vivent la vraie vie des GEM au quotidien.
Hier à Marseille ns avons rencontré un organisme de formation chargé d'aider les associations engagées dans le social à lister leurs besoins et à élaborer ensemble un programme de modules adaptés à la demande des responsables des associations d'usagers et des animateurs bénévoles ou salariés.
Le but c'est de fabriquer des outils sur mesure qui ne nous fassent pas basculer non plus dans le "professionnalisme ". Nous ne voulons pas devenir "soignants " mais facilitateurs, accompagnateurs et garder cette clé de voûte "l'entre pairs" qui fait tant de bien à tous.
Les programmes de ces modules élaborés ensemble seront partagés par plusieurs GEM ensemble sur un même lieu pour des tarifs forfaitaires à diviser entre nos trésoreries.

Tout ça avance.
Actuellement nous expérimentons l'échange d'animateur.
Un animateur d'un des GEM adhérents de U.N-GEM-France a été arrêté trois semaines. Nous mutualisons nos ressources sur ce handicap posé par la mise au repos de l'un d'entre nous.
Une animatrice d'un GEM du Dépt voisin est présente 4 jours sur les 6 jours d'ouverture pour à la fois suppléer l'absence de son collègue absent et travailler sur la complexité des différentes pratiques mises en oeuvre dans les GEM usagers.
Nous ferons une synthèse sur cette expérience qui pourra être utilisée en cas de besoin entre les GEM pratiquant une vraie solidarité de proximité.

Ce qui ressort de là c'est qu'il ne faut surtout pas attendre que l'on nous forge des outils standards. A nous de nous réunir, de mettre en commun nos expériences, nos réussites et nos soucis et d'agir.
La visite au Ministère a été payante et nous avons su convaincre. Ce ne sera pas la dernière fois.
Nous devons à présent arriver à des contrats de financements triannuels.

Ensemble nous ferons de nos GEM des espaces de responsabilités en toute liberté, les outils pour plus de sérénité dans l'adminnistration nous les forgerons ensemble aussi.